L'arrivée

Une fois posés sur le Sol de Casablanca, où la température de 15°C est idéale, nous embarquons dans un COBUS-3000 (hé oui, le monde est petit !) qui nous déchargera au pied du bâtiment central de l'aéroport Mohamed V.

Passage vers le contrôle policier des passeports où le jeune et très sympathique (ça tranche avec Lausanne, ça...) policier dit à Aïcha : "tu es enfin de retour au pays, depuis tout ce temps..."

Ensuite, récupération des bagages, qui ont franchement mis le temps pour venir de l'avion jusqu'au tapis roulant... peut-être y sont-ils allés sur leurs petites roulettes de valises ?! Formalité douanière où le fonctionnaire a pris mon passeport à l'envers (vu que j'ai un passeport suisse, il s'ouvre de gauche à droite); a tourné 2 ou 3 pages en regardant un truc en l'air et m'a rendu mon document en bredouillant sans me regarder un truc que je n'ai absolument pas pigé... mais comme il s'est poussé, j'ai poursuivi mon chemin.

Après, ce fut l'accueil. Et quel accueil !

Autant j'avais le moral en bas et je n'étais pas du tout où je voulais, autant un tel accueil fait chaud au coeur ! Embrassades incontrôlées (et lables) au milieu du couloir de sortie de la douane, d'où un imposant embouteillage derrière nous... Plein de monde nous sautant au cou pour nous souhaiter la bienvenue... ayant vu quelques photos montrées par Rachida, j'ai réussi à mettre un nom sur quelques visages mais pas tous.

Virent ensuite les présentations. Les soeurs de Rachida, ses neveux Adil, Adnan et Ayoub que je connaissais déjà... et qui a profité de grandir de 10 cm depuis la dernière fois que je l'ai vu l'été dernier. Son père, qui porte à merveille ses 84 ans, et plusieurs membres de la famille, sans oublier le plaisir que j'ai eu également à revoir Mohamed, le grand frère de Rachida.

Départ du convoi d'accueil, deux berlines 306 et la Mercedes de Mohamed, pour un village nommé Boukoura, à une quinzaine de kilomètres de Casablanca, où le père et le frère de Rachida ont leur maison. Chacun la sienne, des maisons magnifiques et superbement décorées.

Tout le monde s'est réuni autour de deux énoooooooooorrrrrrrrrrrmes plats de viande et les ont dévorés, tandis que pour ma part, fatigué et repu après le dîner pas terrible dans l'avion, je n'ai fait que boire un peu de Coca.

Adil m'a prêté sa magnifique chambre, tout de bordeaux décorée, et dans laquelle j'ai passé une très bonne nuit.